Mon troisième roman s'appelle "Le pêcheur". Je viens de le commencer. En voici le début :
- Bon Dieu, il va arrêter ce téléphone ! C’est énervant à la fin !
Etait-ce vraiment le fait que le téléphone semblait sonner sans fin dans l’appartement du dessus ou était-ce le fait qu’on s’était moqué de lui qui énervait le commissaire Faubert ? Aucun de ces collaborateurs n’aurait osé lui poser la question en tout cas. Il faut dire qu’il y avait de quoi être énervé. Faubert avait pris très au sérieux la lettre qui lui était parvenue et avait amené avec lui pas mal de monde. Mais l’appartement où il était censé trouver un couple mort était vide.
- Putain, tout semblait cadrer ! Les détails. Tout ! dit-il entre ses dents
Les policiers commencèrent à quitter les lieux. Bientôt, Michel Faubert resta avec le seul Barnabé. Ce dernier risqua un commentaire :
- Tu sais Michel, on se plante tous de temps en temps.
- Mais la lettre était super précise ! Tous les détails qu’on a pu vérifier, ils étaient vrais. Les habitudes de vie des Le Nermord, les lieux. Et tout le reste paraissait vraisemblable…
Ils parcoururent une dernière fois toutes les pièces de l’appartement. Ce dernier était bien rangé, bien en ordre. Seuls semblaient manquer des vêtements, ce qui laissait penser que Monsieur et Madame Le Nermord étaient partis en week-end.
- Ah merde alors ! Cette sonnerie est vraiment agaçante à la fin !
La sonnerie stridente d’un téléphone, vraisemblablement situé dans l’appartement du dessus, sonnait depuis cinq bonnes minutes.
- Mais puisqu’ils ne sont pas là, abruti ! pesta Michel. Sinon, ils auraient déjà décroché ! Il y a vraiment des tarés qui…
Michel ne finit pas sa phrase. Barnabé et lui se regardèrent.
- Oh non, Barnabé… Dis-moi pas que…
Les deux hommes sortirent en courant de l’appartement des Le Nermord et montèrent d’un étage. Quand le commissaire Faubert vit que la porte de l’appartement d’où paraissait provenir la sonnerie était entrouverte, il sut que le dingue qui lui avait envoyé la lettre ne racontait pas de bêtises. Il s’était juste amusé avec eux.
- Rappelle les gars, s’il te plaît, demanda Michel à Barnabé.
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Mi tercera novela se llama "El pescador". Acabo de empezarlo, He aquí el principio:
- ¡Por Dios, qué ese teléfono deje de sonar! ¡Me empieza a poner de los nervios!
¿De verdad era el hecho de que el teléfono parecía sonar sin fin en el piso de arriba, o era el hecho que le habían tomado el pelo que estaba poniendo de los nervios al comisario Faubert? En cualquier caso, ninguno de sus colaboradores se habría atrevido en hacerle la pregunta. Había que reconocer que ese nerviosismo estaba justificado. Faubert se había tomado muy en serio la carta que le había llegado y había traído bastante gente allí. Pero el piso en el que supuestamente iban a encontrar una pareja muerta estaba vacío.
- Todo cuadraba, ¡joder! Los detalles. ¡Todo! dijo Michel, crispado.
Los policías empezaron a irse. Pronto se quedó Michel Faubert a solas con Barnabé. Éste arriesgño un comentario:
- Ya sabes que todos podemos fallar de vez en cuando, Michel.
- ¡Pero la carta era de una precisión! Todos los detalles que pudimos averiguar eran ciertos. Los hábitos de los Le Nermord, los lugares. Y todo lo demás parecía verosímil...
Recorrieron por última vez todas las habitaciones del piso. Éste estaba bien ordenado y limpio. Sólo parecían faltar ropa, lo que dejaba pensar que el señor y la señora Le Nermord se habían ido de fin de semana.
- ¡Joder con el teléfono! ¡Ese sonido empieza a ser un incordio de verdad!
El sonido estridente del teléfono, seguramente del piso de arriba, se oía desde hace cinco largos minutos.
- Pero, ¡si no están! gritó Michel. Del caso contrario, ¡ya habrían descolgado! ¡De verdad que hay unos chalados que...
Michel no terminó su frase. Barnabé y él se miraron.
- Oh no, Barnabé... No me digas que...
Ambos hombres slaieron corriendo del piso de los Le Nermord y subieron una planta. Cuando el comisario Faubert vio que la puerta del piso del que parecía llegar el sonido estaba entreabierta, supo que el loco que le había mandado la carta no contaba milongas. Sólo se había divertido con ellos.
- Vuelve a llamar a los colegas, por favor, pidió Michel a Barnabé.
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