jueves, 29 de septiembre de 2011

Les traditions et la Tradition / Las tradiciones y la Tradición


Pour faire bref, les traditions sont un ensemble d'habitudes rassurantes et/ou aliénantes. Ce sont des repères, plus ou moins justifiés (parfois totalement injustifiés et injustes, voire cruels), et les hommes se battent entre eux soit pour les défendre, soit pour les faire tomber.

La Tradition est un mode de connaissance, le véhicule d'une pensée atemporelle. Et tout le monde semble s'en moquer éperdument.

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Para hacerlo cortito, las tradiciones son un conjunto de costumbres tranquilizadoras y/o alienadoras. Son referencias más o menos justificadas (a veces totalmente injustificadas e injustas, incluso crueles), y los hombres luchan entre sí bien para defenderlas, o bien para verlas caer.

La Tradición es un modo de conocimiento, el vehículo de un pensamiento atemporal. Y parece que a la gente le importa un bledo.

domingo, 11 de septiembre de 2011

Ah les intros de Summoning... / Menudas intros que las de Summoning


Les albums de Summoning ont le bon goût de commencer par des ambiances épiques du plus bel effet...
Loa albums de Summoning tienen el buen gusto de empezar por unos ambientes épicas muy conseguidas...

A New Power Is Rising
Angbands Schmieden
Bauglir
Rhûn


   

jueves, 8 de septiembre de 2011

Piper Excelsum - Episode 3 / Piper Excelsum - Episodio 3




Episode 2

Les deux collègues et amis restèrent un moment sans rien dire. Puis Michel prit la parole :

-          Il est hors du coup, non ? demanda-t-il.
-          Oui. C’est clair.
-          Bon, ben on est en plein brouillard. Aucune piste apparente, aucun motif. Vous avez fini de composer le portrait des Le Normand ?
-          Le Nermord.
-          Oui, pardon. Vous avez vérifié s’il y avait des trucs louches ?
-          Oui et que dalle. Tu veux y jeter un œil ?

Barnabé tendit plusieurs feuillets à Michel.

-          Merci, Barny. Je les lirai tout à l’heure, pour m’endormir. Enfin bon, si j’arrive à garder les yeux ouverts. Je suis vanné, là.
-          Moi aussi. Et puis, c’est dur, nerveusement, ces trucs là.

Le lieutenant Van Back était, tout comme le commissaire Faubert, un dur à cuire. A la brigade criminelle, on avait tendance à les appeler les « cow-boys ». Michel faisait semblant d’être agacé, mais en fait, il aimait bien cette image. Barnabé, lui, s’en moquait éperdument. Néanmoins, ni l’un ni l’autre n’étaient des machines. La farce macabre que leur avait montée l’assassin les avait secoués. Il était évidemment hors de question que le dingue se soit trompé d’un étage. Si passer du soulagement de ne pas trouver de cadavres au choc de découvrir deux corps était franchement désagréable, l’état dans lequel ils avaient trouvé M. et Mme Le Nermord n’arrangeait rien à l’affaire.

-          Ouais, c’est dur, reconnut également Michel.

Il allait ajouter quelque chose quand la porte s’ouvrit et une femme d’une quarantaine d’années, à l’allure très sportive, entra.

-          Eh ben alors, mes petits cow-boys, vous avez un joli meurtre sur les bras ? demanda-t-elle, d’un ton ironique et compatissant à la fois.
-          On ne t’a jamais appris à frapper avant d’entrer, Agnès ? rétorqua Michel.

-          Bon, ben, on se voit plus tard Michel, dit Barnabé, assez sèchement avant de s’en aller.

La dénommée Agnès regarda comme Barnabé quittait la pièce sans même lui jeter un regard.

-          Il m’en veut encore, non ?
-          Ça lui passera… d’ici un an ou deux…
-          Quand même…
-          Ben oui, mais tu n’as pas été très sympa, ma chère. En plus, vu le spectacle qu’on a dû se taper tout à l’heure…
-          C’était si dur ? s’enquit Agnès.
-          Oui. T’inquiète, tu auras bientôt les détails. Mais là, je me sens pas d’en parler, désolé.
-          Donc oui, c’était dur.

Michel se leva.

-          Je vais aller pioncer un peu. Je suis mort. A demain, poulette.

Il lui tapota l’épaule.

-          Epargne-moi le numéro du macho, s’il te plaît !
-          D’accord, poulette. A demain.
-          Ciao.


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Episodio 2

Los dos colegas y amigos se quedaron un rato sin decir nada. Luego Michel tomó la palabra:

- No tiene nada que ver con la historia, ¿verdad? preguntó
- Está claro.
- Bueno, pues estamos finos. Ninguna pista que seguir, ningún motivo. ¿Habéis terminado con la descripción de los Le Normand?
- Le Nermord.
- Ay perdón. ¿Habéis averigüado si había cosas raras?
- Sí y la verdad es que no hay nada. ¿Quieres echar un vistazo tú?

Barnabé le pasó varias hojas a Michel.

 - Gracias, Barny. Los leeré dentro de un rato, para dormirme. En fin, si consigo que mis ojos sigan abiertos. Estoy muerto ahora mismo.
- Y yo. Además, estas cosas te machacan.

El lugarteniente Van Back era un tío duro, como el comisario Faubert. En la brigada criminal, se les solían llamar "los vaqueros". Michel fingía mosquearse cuando le llamaban así, pero en realidad, le gustaba aquella imagen. En cuanto a Barhabnabé, le importaba un pepino. Sin embargo, ninguno de los dos era una máquina. La farza macabre que  había organizado el asesino en su honor les habían tocado. Era fuera de lugar pensar que el pirado se había equivocado de piso. Si pasar del alivio por no encontrar cadáveres al trauma que supuso descubrir dos cuerpos era francamente desagradable, el estado en el que habían encontrado al Señor y a la Señora Le Nermord tampoco ayudó.

- Posí, es duro, admitió también Michel.

Iba a añadir algo cuando la puerta se abrió y una mujer cuarentona, con aires de deportista, entró.

- Pero bueno, mis pequeños vaqueros, estáis investi gando un bonito crimen, ¿a qué sí? preguntó con tono irónico pero compadeciente a la vez.
- ¿Nunca te enseñaron a llamar antes de entrar, Agnès? replicó Michel.
- Bueno, nos vemos luego Michel, dijo Barnabé, un tanto enfadado, y se fue.

La tal Agnès miró cómo Barnabé se iba de la sala sin siquiera dignarse a mirarla.

- ¿Sigue cabreado, no?
- Ya se le pasará... dentro de un par de añitos...
- Vaya...
- Ya ves, pero es que no te portaste muy bien, querida. Además, visto el espectáculo que tuvimos que tragarnos hace un momento...
- ¿Tan duro fue? inquirió Agnès.
- Lo fue. Pero no te preocupes, en breve tendrás los detalles. Pero ahora mismo, no soy capaz de hablar de aquello, lo siento.
- Entonces sí que fue duro.

Michel se levantó.

- Me voy a la camita. Estoy muerto. Nos vemos mañana, nena.

 Le dio una palmadita sobre el hombro.

- Venga, ¡ahórrame el numerito del tío duro, por favor!
- De acuerdo, nena. Hasta mañana.
- Ciao.