martes, 30 de noviembre de 2010

Godspeed You! Black Emperor


Pour apprécier la musique de GSY!BE, il ne faut pas être pressé. La plupart de leurs morceaux dépassent sans problème les dix minutes ; de plus ils ne peuvent pas être chantés sous la douche. La musique alterne moments paisibles et orages, mais l'atmosphère générale est celle de la fin du monde, ou plutôt la fin d'un monde, le nôtre. Il me semble que les artistes de GSY!BE sont des contestataires, cela se sent dans leur musique, mais ils contestent avec sensibilité et talent.
Ils m'ont directement inspirés pour l'écriture de la troisième partie de "La Dague de Jade".

Ecouter Godspeed You! Black Emperor

Para disfrutar de la múscia de GSY!BE, no se puede tener prisas. La mayoría de sus canciones sobrepasan alegremente los diez minutos; además no se pueden cantar bajo la ducha. La música alterna momentos tranquilos con tormentas, pero la atmosfera general es la del fin del mundo, o mejor dicho de un mundo, el nuestro. Me parece que los artistas de GSY!BE son contestatarios, se puede sentir en su múscia, pero protestan con sensibilidad y talento. 
Me inspiraron directamente para la escritura de la tercera parte de "La Dague de Jade".

Escuchar Godspeed You! Black Emperor

lunes, 29 de noviembre de 2010

Eliot Pattison et la contemplation de la divinité intérieure / Eliot Pattison y la contemplación de la divinidad interior


Dire qu'Eliot Pattison est fasciné par le Tibet est un euphémisme. L'idéalisation de la société tibétaine qu'il propose dans ses romans peut être légèrement agaçante, mais il se dégage de ses livres une puissance philosophique (au sens premier du terme) et spirituelle indéniable. Le protagoniste des histoires de Pattison est un Han, persécuté par le régime chinois, qui a trouvé sa place au sein de la communauté tibétaine. L'intrigue n'est qu'un fil permettant à l'auteur de développer sa connaissance de la société et du bouddhisme tibétains. Le texte est compact et il faut faire un petit effort pour se mettre dans le bain. Mais une fois dedans, le charme aride du texte fait son effet.

" ...
- Rinpoché, dit Shan en fixant le corps de Drakte, l'oeil de pierre est sur un cheval, dans les fontes d'une selle. Mais je ne peux pas me passer de vous.
- Drakte apprendra à laisser son corps derrière lui, mon ami. Et toi aussi, tu devrais faire pareil.
- Drakte a perdu la vie. Cette chose, le dobdob, pourrait revenir.
Shan se plongea dans la contemplation de la flammèche d'une des lampes à beurre. Quelques heures auparavant, il avait décidé qu'il n'était rien de plus important que de rapporter la pierre à sa juste place : tout comme les Tibétains, il en était arrivé à la considérer comme une graine qu'il fallait semer afin de garder vivante sagesse et compassion. Cependant tout avait changé quand Drakte était arrivé au lhakang. Gendun et Lokesh résisteraient et expliqueraient à Shan qu'il niait sa propre divinité intérieure, mais lui savait qu'il devait résoudre le mystère de la mort de Drakte. ..."

E. Pattison, "L'oeil du Tibet" (Bone Mountain) 

Livres traduits en Français (Ed. 10/18):
Les fantômes de Lhadrung
Dans la gorge du dragon
La prière du tueur
Le tueur du lac de pierre
L'oeil du Tibet


Decir que a Eliot Pattison le fascina el Tibet es un eufemismo. La idealización de la sociedad tibetana que propone en sus novelas puede resultar un tanto pesada, pero se desprende de sus libros una potencia filosófica y espiritual (en el primer sentido de la palabra) que es incuestionable. El protagonista de las histgorias de Pattison es un Han, perseguido por el regimen chino, que encontró su sitio en el seno de la comunidad tibetana. La intriga suele ser un mero hilo que permite al autor desarrollar su conocimiento de la sociedad y del budismo tibetano. El texto es compacto y uno tiene que hacer un pequeños esfuerzo para ponerse en el ambiente. Pero una vez dentro, el encanto áspero del texto surte efecto.

" ...
- Rinpoché, dijo Shan mirando fijamente el cuerpo de Drakte, el ojo de piedra está sobre un caballo, en el hierro de una silla. Pero no me puedo pasar de usted.
- Drakte aprenderá a dejar su cuerpo detrás de sí, amigo mío. Y tú tmabién, deberías hacer lo mismo.
- Drakte perdió la vida. Aquella cosa, el dobodo, podría volver.
Shan se sumergió en la contemplación de la pequeña llama de una de las lámparas de mantequilla. Unas horas antes, había decidido que no éxistía nada más importante que volver a traer la piedra a su debido lugar: como los Tibetanos, había acabado por considerarla como una semilla que había que sembrar de tal modo que se sabiduría y compasión sigan vivas. Sin embargo, todo había cambiado cuando Drakte había llegado al lhakang. Gendun y Lokesh se resistirían y explicarían a Shan que estaba negando su divinidad interior, pero él sabía que tenía que resolver el misterio de la muerte de Drakte. ..."

E. Pattison, traducción al castellano de Bone Mountain.

Libro traducido al castellano:
El mantra del dragón

domingo, 28 de noviembre de 2010

Hommage à quelques groupes disparus / En recuerdo de algunos grupos desaparecidos

Voici quelques groupes de black ou death metal disparus ou silencieux depuis longtemps auxquels j'aimerais rendre hommage. Ils ont contribué, chacun à leur manière, à peaufiner et enrichir le genre musical. Ils n'ont, en général, pas connu un grand succès. Cela n'enlève rien à leur qualité musicale (au contraire ?).


He aquí algunos grupos de black o death metal desparecidos o silenciosos desde hace tiempo a los que me gustaría rendir homenaje. Contribuyeron, cada uno a su manera, a perfeccionar y enriquecer el estilo musical. En general, no tuvieron mucho éxito. No quita nada a su calidad musical (¿al revés?).

Bathory: Ecouter/Escuchar
Celestial Season: Ecouter/Escuchar
Crypt of Kerberos: Ecouter/Escuchar
Disembowelment: Ecouter/Escuchar
Emperor: Ecouter/Escuchar
MonumentuM: Ecouter/Escuchar
Orphanage: Ecouter/Escuchar
Pan-Thy-Monium: Ecouter/Escuchar
Phlebotomized: Ecouter/Escuchar
Sadness: Ecouter/Escuchar
Sirrah: Ecouter/Escuchar

Gustav Meyrink - Quand l'écriture bouillonne / Cuando la escritura hierve



Gustav Meyrink a vécu à Prague pendant de nombreuses années -vingt ans ? - et cette dernière le marqua profondément, on le serait à moins. Son écriture est un creuset où se mélangent à haute température éléments classiques, fantastiques, esotériques et traditionnels.

"... La clé qui nous rendrait maître de la nature intérieure est rouillée depuis le déluge. C'est : Etre éveillé.
Etre éveillé est tout.
Il n'est rien dont l'homme ne soit aussi fermement convaincu que d'être éveillé, alors qu'en réalité il est captif d'un filet de sommeil et de rêve qu'il a confectionné lui-même. Plus ce filet est serré, plus le sommeil règne en maître ; ceux qui en sont captifs sont les dormeurs, qui vont dans la vie comme des troupeaux à l'abattoir, mornes, indifférents et sans pensée.
Les rêveurs parmi eux voient au travers des mailles un monde découpé par un grillage, ils ne voient que des portions qui les induisent en erreur et règlent là-dessus leur conduite, sans savoir que ces images ne sont que des fragments dépourvus de signification d'un tout gigantesque."
G. Meyrink, Le visage vert



Bibliographie non exhaustive :
Le Golem
Le Visage Vert
L'Ange à la Fenêtre d'Occident
Le Dominicain Blanc
La Nuit de Walpurgis 

Gustav Meyrink vivió en Praga durante numerosos años - ¿veinte años? y ésta le marcó profundamente, no es de extrañar. Su escritura es un crisol en el que se mezclan fébrilmente elementos clásicos, fantásticos, esotéricos y tradicionales.

"... La llave que nos hacía maestros de la naturaleza interior está oxidada desde el diluvio. Se trata de: estar despierto.
Estar despierto lo es todo.
No hay nada del que el hombre esté tan firmemente convencido como que está despierto, imentras que en realidad es prisionaero de una red de letargia y de sueños que confeccionó él mismo. En cuanto más apretada es esa red, más firmement reina el sueño; los que son prisioneros de él son los dormidos, que se pasean por la vida como manadas yendo a la matanza, pochos, indiferentes y sin pensamiento.
Entre ellos, los soñadores ven a través de las mallas un mundo cortado por una reja, sólo ven porciones que les engañan y determinan su conducta en base a ellas, sin saber que esas imágenes son fragmentos sin significado de un todo gigantesco."
G. Meyrink, El rostro verde 


Bibliografía no exhaustiva
El Golem
El Rostro Verde
El Angel en la Ventana de Occidente
El Dominicano Blanco
La Noche de Walpurgis

sábado, 27 de noviembre de 2010

Agalloch - Folk et black metal font bon ménage - Folk y black metal se llevan muy bien




Un alliage subtil. Agalloch emprunte la poésie à deux styles intenses, qui, associés par de vrais artistes, forment une heureuse union.
Una mezcla sútil. Agalloch recoge la poesía de dos estilos intensos, que, cuando verdaderos artistas los asocian, resultan ser una unión feliz.

Agalloch version folk Escuchar/Ecouter
Agalloch version metal Escuchar/Ecouter


"The texture of the soul is a liquid
that casts a vermilion flood.
From a wound carved as an oath,
It fills the riverbank with a sanguine fog.
These arms were meant to be lost,
Hacked, severed, and forgotten.

The texture of time is a whisper
that echoes across the flood.
It's hymn resonates from tree to tree,
Through every sullen bough it sings.
These boughs were said to be lost,
Torn, unearthed, and broken.

Earth to flesh, flesh to wood,
Cast these limbs into the water.

Flesh to wood, wood to stone,
Cast this stone into the water."


Agalloch - Limbs - Album: Ashes Against the Grain 2006

Traducción de "Monsieur B" al castellano disponible

Para los que estén interesados, existe una traducción (casera y revisada) de "Monsieur B" al castellano. Se llama "El Señor B" (me costó encontrar una traducción...).
La facilito en formato digital a los que me hagan la petición.

Thy Catafalque - Atmosperic black/death from Hungary



J'ai pris une énorme claque en écoutant "Róka Hasa Rádió" de Thy Catafalque, groupe hors-norme venant de Hongrie. Le mélange de genres donne lieu à une musique cohérente. Ecoute vivement conseillée. L'album précédent "Tûnõ Idõ Tarlat" n'est pas mal non plus.
Escuchar "Róka Hasa Rádió" de Thy Catafalque fue como recibir una buena bofetada. La mezcla de estilos da lugar a una música coherente. Se recomienda insistentemente su escucha. El album previo "Tûnõ Idõ Tarlat" tampoco está mal.

Ecouter/Escuchar "Szervetlen"

"La Dague de Jade" bientôt terminée - "La Dague de Jade" terminada en breve

 
Je suis sur le point de finir mon deuxièrme roman. Il s'agit d'un roman policier intitulé "La Dague de Jade". En voici un court extrait:


Dix huit heures trente. L’ordinateur était allumé. Le café fumait dans la tasse de Bob. Il avait choisi « Nuit sur le Mont Chauve » de Moussorgski comme musique de fond. Il pensait que la sauvagerie de l’œuvre serait une bonne offrande pour inciter les dieux de l’écriture à lui rendre son Inspiration.

Il attendit. La musique virevoltante et agressive tournoyait dans la pièce. Il faillit ne pas entendre le téléphone sonner. Il baissa en hâte le volume de sa chaîne et décrocha le combiné.

-       Bob Hakermont ? fit une voix métallique.
-       Oui…
-       Har har har, la voix partit d’un rire grinçant, très désagréable.
-       Allo ?
-       Connard ! Qu’est-ce que tu vas faire maintenant ? Tu es dans la merde !
-       Je… que voulez-vous ?

A l’autre bout du fil, on raccrocha. Bob était estomaqué. Il mit beaucoup de temps à récupérer ses esprits. La tête lui tournait.

 
Estoy a punto de acabar mi segunda novela. Se trata de una novel policiaca titulada "La Dague de Jade". He aquí un corto extracto:


Eran las seis y media de la tarde. El orenador estaba encedido. El café estaba humeando en la taza de Bob. Había elegido "Noche sobre el Monte Calco" de Musorgski como música de fondo. Pensaba que el carácter salvaje de la obra sería una buena ofrenda para incitar a los dioses de la escritura a devolverle su Inspiración.
Esperó. La música cambiante y agresiva estaba voleteando en el salón. Estuvo a punto de no darse cuenta que estaban llamando al teléfono. Bajó con prisas el volumen de su equipo de música y descolgó el teléfono.

- ¿Bob Hakermont? preguntó una voz metálica.
Soy yo…
Har har har, la voz emitió una risa estridente, muy desagradable.
¿Diga?
¡Gilipollas! ¿Qué vas a hacer ahora? ¡Estás jodido!
Yo… ¿Qué es lo que quiere?

Colgaron al otro lado del teléfono. Bob se había quedado de piedra. Tardó mucho tiempo en recuperarse. Estaba mareado.

Sortie de "Monsieur B" - Estreno de "Monsieur B"

Mon premier roman s'intitule "Monsieur B". Il vient de sortir aux Editions Bellier.
En voici le quatrième de couverture.

« … Ce changement ne dura qu’une fraction de seconde et peut-être qu’un individu moins observateur n’aurait rien remarqué.
-          Mmmmm..... c’est amusant ....., dit Zerkowsky ; dont le sourire me paraissait maintenant figé. Et .... mmm ... comment s’appelle cet ... mmm .... endroit dans vos songes ?
Une faible lueur verdâtre semblait éclairer le front de mon interlocuteur.
-          Je crois me rappeler que lors d’un de mes tout premiers rêves ayant trait à cette cité, alors que j’allais m’envoler, des personnes s’étaient approchées de moi et m’avaient demandé dans quel pays je comptai me rendre. Il me semble que j’avais répondu...
Je fronçai les sourcils en scrutant mes souvenirs. Zerkowsky s’était paralysé, ni assis, ni debout, son cou paraissait s’être allongé, ses sourcils étaient arqués.
-          ... Madjahni.

Ce que je vis ensuite dura également un instant. Aujourd’hui encore, je doute de sa réalité. Il me sembla être soudain témoin de métamorphoses atroces... »

Certains noms, lorsqu’ils sont prononcés, créent des bouleversements, autant pour celui qui le prononce que pour son entourage.  Celui de « Madjahni », la Cité Interdite, est l’un d’entre eux. Frédéric Barthe, un professeur comme il en existe bien d’autres, est sommé de trouver ce lieu mystérieux. Quelque temps après, Jeremy Covenam, un étudiant anglais, lui emboîte le pas.
Les parcours entrecroisés de ces deux hommes, deux visages d’une même quête, nous font découvrir des lieux et des personnages étranges, mais ils ont surtout comme but de mettre au jour le plus marquant des voyages : celui que chacun fait  au fond de soi-même pour s’y découvrir.

Mi primera novela se titula "Monsieur B". Lo acaba de sacar la Editorial Bellier.
Aquí tienen un resumen.

« … Ese cambio no duró más de una fracción de segundo y tal vez un individuo menos observador no hubiese notado nada.
-          Mmmmm..... qué gracioso ....., dijo Zerkowsky, cuya sonrisa parecía ahora haberse congelado. Y .... mmm ... ¿cómo se llama aquel... mmm .... lugar en sus sueños ?
Una luz débil y verdusca parecía iluminar la frente de mi interlocutor.
-          Creo recordar que durante uno de mi primerísimos sueños relacionados con esa ciudad, mientras estaba a punto de despegar, unas personas se habían acercado a mí y me habían preguntado a qué país quería ir. Me parece que contesté...
Fruncí las cejas, indagando en mis recuerdos. Zerkowsky se había paralizado, ni sentado, ni de pie, su cuello parecía haberse alargado, y sus cejas se habían arqueado.
-          ... Madjahni.

Lo que vi luego duró también un instante. Aún hoy en día, dudo de su realidad. Me pareció ser testigo de metamorfosis atroces... »

Algunos nombres, al pronunciarlos, crean trastornos, tanto para aquél que los pronuncia como para su entorno. Él de « Madjahni », la Ciudad Prohibida, es uno de ellos. Frédéric Barthe, un profesor como existen muchos más, es instado a encontrar aquel misterioso lugar. Posteriorment, Jeremy Covenam, un estudiante inglés, sigue sus pasos.
Los recorridos entrelazados de ambos hombres, dos caras de una misma búsqueda, nos hacen descubrir lugares y personajes extraños, pero tienen sobre todo como objetivo evidenciar el viaje más impactante que pueda haber: el que cada uno hace dentro de sí, para descubrirse a sí mismo.