lunes, 29 de noviembre de 2010

Eliot Pattison et la contemplation de la divinité intérieure / Eliot Pattison y la contemplación de la divinidad interior


Dire qu'Eliot Pattison est fasciné par le Tibet est un euphémisme. L'idéalisation de la société tibétaine qu'il propose dans ses romans peut être légèrement agaçante, mais il se dégage de ses livres une puissance philosophique (au sens premier du terme) et spirituelle indéniable. Le protagoniste des histoires de Pattison est un Han, persécuté par le régime chinois, qui a trouvé sa place au sein de la communauté tibétaine. L'intrigue n'est qu'un fil permettant à l'auteur de développer sa connaissance de la société et du bouddhisme tibétains. Le texte est compact et il faut faire un petit effort pour se mettre dans le bain. Mais une fois dedans, le charme aride du texte fait son effet.

" ...
- Rinpoché, dit Shan en fixant le corps de Drakte, l'oeil de pierre est sur un cheval, dans les fontes d'une selle. Mais je ne peux pas me passer de vous.
- Drakte apprendra à laisser son corps derrière lui, mon ami. Et toi aussi, tu devrais faire pareil.
- Drakte a perdu la vie. Cette chose, le dobdob, pourrait revenir.
Shan se plongea dans la contemplation de la flammèche d'une des lampes à beurre. Quelques heures auparavant, il avait décidé qu'il n'était rien de plus important que de rapporter la pierre à sa juste place : tout comme les Tibétains, il en était arrivé à la considérer comme une graine qu'il fallait semer afin de garder vivante sagesse et compassion. Cependant tout avait changé quand Drakte était arrivé au lhakang. Gendun et Lokesh résisteraient et expliqueraient à Shan qu'il niait sa propre divinité intérieure, mais lui savait qu'il devait résoudre le mystère de la mort de Drakte. ..."

E. Pattison, "L'oeil du Tibet" (Bone Mountain) 

Livres traduits en Français (Ed. 10/18):
Les fantômes de Lhadrung
Dans la gorge du dragon
La prière du tueur
Le tueur du lac de pierre
L'oeil du Tibet


Decir que a Eliot Pattison le fascina el Tibet es un eufemismo. La idealización de la sociedad tibetana que propone en sus novelas puede resultar un tanto pesada, pero se desprende de sus libros una potencia filosófica y espiritual (en el primer sentido de la palabra) que es incuestionable. El protagonista de las histgorias de Pattison es un Han, perseguido por el regimen chino, que encontró su sitio en el seno de la comunidad tibetana. La intriga suele ser un mero hilo que permite al autor desarrollar su conocimiento de la sociedad y del budismo tibetano. El texto es compacto y uno tiene que hacer un pequeños esfuerzo para ponerse en el ambiente. Pero una vez dentro, el encanto áspero del texto surte efecto.

" ...
- Rinpoché, dijo Shan mirando fijamente el cuerpo de Drakte, el ojo de piedra está sobre un caballo, en el hierro de una silla. Pero no me puedo pasar de usted.
- Drakte aprenderá a dejar su cuerpo detrás de sí, amigo mío. Y tú tmabién, deberías hacer lo mismo.
- Drakte perdió la vida. Aquella cosa, el dobodo, podría volver.
Shan se sumergió en la contemplación de la pequeña llama de una de las lámparas de mantequilla. Unas horas antes, había decidido que no éxistía nada más importante que volver a traer la piedra a su debido lugar: como los Tibetanos, había acabado por considerarla como una semilla que había que sembrar de tal modo que se sabiduría y compasión sigan vivas. Sin embargo, todo había cambiado cuando Drakte había llegado al lhakang. Gendun y Lokesh se resistirían y explicarían a Shan que estaba negando su divinidad interior, pero él sabía que tenía que resolver el misterio de la muerte de Drakte. ..."

E. Pattison, traducción al castellano de Bone Mountain.

Libro traducido al castellano:
El mantra del dragón

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