domingo, 28 de noviembre de 2010

Gustav Meyrink - Quand l'écriture bouillonne / Cuando la escritura hierve



Gustav Meyrink a vécu à Prague pendant de nombreuses années -vingt ans ? - et cette dernière le marqua profondément, on le serait à moins. Son écriture est un creuset où se mélangent à haute température éléments classiques, fantastiques, esotériques et traditionnels.

"... La clé qui nous rendrait maître de la nature intérieure est rouillée depuis le déluge. C'est : Etre éveillé.
Etre éveillé est tout.
Il n'est rien dont l'homme ne soit aussi fermement convaincu que d'être éveillé, alors qu'en réalité il est captif d'un filet de sommeil et de rêve qu'il a confectionné lui-même. Plus ce filet est serré, plus le sommeil règne en maître ; ceux qui en sont captifs sont les dormeurs, qui vont dans la vie comme des troupeaux à l'abattoir, mornes, indifférents et sans pensée.
Les rêveurs parmi eux voient au travers des mailles un monde découpé par un grillage, ils ne voient que des portions qui les induisent en erreur et règlent là-dessus leur conduite, sans savoir que ces images ne sont que des fragments dépourvus de signification d'un tout gigantesque."
G. Meyrink, Le visage vert



Bibliographie non exhaustive :
Le Golem
Le Visage Vert
L'Ange à la Fenêtre d'Occident
Le Dominicain Blanc
La Nuit de Walpurgis 

Gustav Meyrink vivió en Praga durante numerosos años - ¿veinte años? y ésta le marcó profundamente, no es de extrañar. Su escritura es un crisol en el que se mezclan fébrilmente elementos clásicos, fantásticos, esotéricos y tradicionales.

"... La llave que nos hacía maestros de la naturaleza interior está oxidada desde el diluvio. Se trata de: estar despierto.
Estar despierto lo es todo.
No hay nada del que el hombre esté tan firmemente convencido como que está despierto, imentras que en realidad es prisionaero de una red de letargia y de sueños que confeccionó él mismo. En cuanto más apretada es esa red, más firmement reina el sueño; los que son prisioneros de él son los dormidos, que se pasean por la vida como manadas yendo a la matanza, pochos, indiferentes y sin pensamiento.
Entre ellos, los soñadores ven a través de las mallas un mundo cortado por una reja, sólo ven porciones que les engañan y determinan su conducta en base a ellas, sin saber que esas imágenes son fragmentos sin significado de un todo gigantesco."
G. Meyrink, El rostro verde 


Bibliografía no exhaustiva
El Golem
El Rostro Verde
El Angel en la Ventana de Occidente
El Dominicano Blanco
La Noche de Walpurgis

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